• A farewell to arms

    Ok, le titre n'a aucun rapport avec l'article, c'est juste que j'aime beaucoup cette chanson et que j'avais aucune idée :troll:

    Bon, j'hésitais à poster cet article. J'ai donc décidé de me préparer pour me pieuter et d'aviser ensuite. SAUF QUE ! Tout le monde dormait déjà. Le problème ? Mon pyjama est dans la chambre où dorment mes parents. Ni une, ni deux, j'enfile un t-shirt de Metallica (t-shirt de mec, du M, le pyjama idéal), et, de dépit (famille de poules...), je me résigne à poster le troisième article de la journée, qui comprend un texte que je viens d'écrire.

    J'avais à la base dit que ce blog servirait à poster des textes en tout genre, eh bien, gardez en tête que la frontière entre fiction et réalité est bien ténue... Je n'ai jamais dit que tous mes textes étaient pure invention, a-tt-ention. :)

    Ah et a-tt-ention n°2, c'est pas parce que je fais de l'humour que je suis pas sérieuse.

     

    J'ai longtemps haï le monde, haï la vie, haï l'humanité. J'ai ensuite cru que je m'étais sortie de cette bulle de haine  et de désespoir, qui n'était qu'un cri cinglant, un appel au secours, une demande d'amour. Je pensais avoir fait tomber le masque. Je pensais avoir trouvé, enfin, comment vivre, dans ce monde, et être heureuse, comblée. Foutaises. Tout était faux. Tout était fragile, tel le visage d'une poupée en porcelaine, tellement facile à briser. Cette nouvelle vocation n'étais que le fruit de mensonges superposés. J'ai été détruite une seconde fois.

    Désormais, je vis avec le goût doux-amer d'une vie trop de fois troublée. Je pensais avoir trouvé une stabilité, mais ma désillusion était encore trop récente. Ainsi, dès que je suis seule...

    Je ne veux plus pleurer. Je ne veux plus me laisser poursuivre par cet incessant cauchemar. Eveille-moi, toi seul me sembles réel ! Je vis chaque jour comme si c'était une chimère, car, après tout, notre monde n'est qu'un incroyable bordel.

    Les seuls moments de bonheur, de beauté, me semblent autant éphémères que précieux. Dès que tu n'es pas là, je me retrouve seule, face aux souvenirs, seule, avec mes larmes pour simple compagnie...

    C'est pourquoi j'envoie valser ceux qui me jugent, ceux qui pensent me connaître. Vous ne me connaissez pas. Vous ne savez pas différencier mes apparences, si aisément modulables, de ce que je suis vraiment. Alors arrêtez de me juger. Je ne  deviens pas plus sombre, ou plus méchante. Je dois vivre avec une rage envers la société qui contraste avec tout l'amour que je peux porter à l'humanité. Foutez-moi la paix. Vous ne savez dissocier fiction de réalité. On ne vit pas dans le monde des Bisounours.

    J'ai trouvé la musique comme extériorisation à tout ce que je dois contenir. La violence des sons, la haine si palpable dans les paroles me permettent de supporter ce trop-plein de colère. Le regard des autres est le poids le plus lourd à porter. Il est tellement dur de s'en détacher... Et certaines personnes ont des yeux trop acérés.

    Je veux lutter. Je veux donner tout ce que j'ai pour lutter contre cette oppression de l'apparence, cette uniformisation.Je n'en ai simplement plus la force. Je me laisse entraîner, et m'oppose comme je peux, à travers des textes, à travers unerobe, mais, sans rien de concret. Cela me dégoute, me révulse.

    La vie n'est qu'un cycle infini. Tout se répète, les détails changent, mais le fond est le même. Ou alors, est-ce moi, qui,au final, n'ai profondément changé que pour redevenir analogue à celle que je fus ? Mystère et patate molle.

     


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